La vraie qualité du vin

La vraie qualité du vin

Le vin est un produit alimentaire obtenu de moût ou jus de raisin à la suite de la fermentation alcoolique. Le raisin est donc la matière première qui est transformé en vin, qui du point de vue physique est une solution alcoolique, dont la concentration de l’éthanol peut varier entre 10 et 15% vol en fonction du contenu des sucres dans le raisin matière première. Le volume restant 90-85% est de l’eau vivante, et moins de 1% est composé de la matière organique comme des polysaccharides, protéines, polyphénols et tannins, acides et vitamines, composés volatils, minéraux et éléments libres. La combinaison différente de ces composés définit la qualité du vin, son goût, ses arômes. La qualité du vin dépende de la qualité du raisin, qui par la suite de la première transformation fermentative, change de matrice initiale des différents composants organiques et minéraux. À la suite de la première transformation, on obtient le vin de base ou le vin matière première destiné à une transformation secondaire. Ce vin de base n’est pas encore un produit prêt à la consommation, pourtant sert à une transformation secondaire – la stabilisation, clarification, élevage et affinage, qui peut durer de plusieurs mois jusqu’à plusieurs années. Ainsi, la composition initiale du raisin n’est plus la même et est loin de sa composition d’origine. C’est pour cela que le concept du terroir et la qualité fondée sur l’origine géographique est erroné. Du point de vue technique, la qualité du vin dépende plutôt de la qualité des transformations dans la cave, que de la qualité du raisin matière première obtenu dans la vigne. Dire que le vin nait dans la vigne, aussi comme dire que les enfants naissent dans les hommes – c’est faux quand même... Le vin nait dans la cave, aussi comme les enfants naissent dans les femmes. La société moderne est trompée par les politiques hypocrites et mensongères commercialement orientée pour la protection des marchés et du profit économique.


La qualité du vin en tant que produit alimentaire doit être fondée sur sa valeur biologique et nutritionnelle. En effet, la provenance géographique est importante seulement dans le sens de la traçabilité du produit alimentaire destiné à la consommation publique, le vin doit avoir une origine et un producteur responsable qui garantit sa qualité. C’est complètement faux de valoriser le vin en base de son exceptionnalité régionale, de même façon comme c’est une erreur d’affirmer que certaines races humaines sont meilleures ou exceptionnelles que les autres. C’est aussi faux d’inventer toute sorte de termes comme vin biologique, nature ou organique. Tous les vins et produits alimentaires sont biologiques et organiques, naturels par définition. Les pays de l’Occident soi-disant civilisés, vont droit dans la sauvagerie sans limites où la morale humaine n’existe pas. La même chose comme dans ces sociétés, de plus en plus est à la mode le concept de personnes d’orientation physiologique spéciale, comme par exemple, l’alimentation végane ou la sexualité transgenre. Ces mauvaises tendances de la société moderne sont trompeuses et amorales qui mènent à l’autodestruction à long terme et au chaos profitable à court terme.


La vérité est bien claire, la valeur biologique et alimentaire des vins du Vieux Monde est compromise par la pollution chimique à la suite de l’utilisation de pesticides et herbicides de plus en plus importante dans la vigne et de produits additifs dans la cave. Le climat de l’Europe occidentale est plus humide dû à l’influence de l’Atlantique et de la Méditerranée, les vignerons y sont obligés à traiter les vignes 2-3 fois plus souvent avec des produits phytosanitaires, par rapport au climat continental tempéré de l’Europe de l'est, où l’humidité est moindre grâce au vaste territoire sec du continent asiatique, les vignes y sont moins attaquées par les maladies cryptogamiques et par conséquent, les vignerons ont moins besoins de traitements protectionnistes. Ainsi, la qualité de vins de la région de la mer Noire est en effet plus élevée, il n'y a pas besoin d'inventer toute sorte de termes (biologique, organique, nature) ou terroirs délimités pour justifier sa propre exceptionnalité ... 

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