Maison de l'Evangile

Maison de l'Evangile (modifié le 29.04.2025)

Gloire à Dieu vivant qui nous ouvre Ses voies petit à petit en fonction de nos propres efforts envers Lui. Le mot Évangile  en grecque signifie la révélation de la Bonne Nouvelle, qui dans la langue araméenne dont parlait Jésus Christ il y a 2000 ans, était écrit בְּשׂוֹרָה et prononcée comme Bessra ou Bessora/Bessara. "Bonne Nouvelle ou Bessra!" disait le Christ chaque foi quand devant Lui s'est énonçait une foule de gens sur les terres de Canaan affamée par la parole divine. Le mot Bessra en araméen exprimé par Jésus Christ pendant sa courte vie de 33 ans et demi était un des plus fréquents et souvent prononcé par Sa sainte voix. Sa parole divine entendue par des milliers de gens fascinait l'esprit non seulement par le contenu significatif, mais aussi par Sa présence. Même si difficile à comprendre le sens de Sa parole, la plupart de gens le suivait partout et chercher à rester avec Lui juste par la force de l'amour qu'il propageait. Son passage a été si court, comme une étincelle qui a provoqué l'explosion créative de l'Univers, aussi comme depuis le Commencement et à travers le temps, le seul mot qui restait le plus souvent dans la mémoire de la plupart des gens de l'époque était le Bessra. Plus tard, avec les bouleversements politiques et sociaux sur les terres de Canaan et avec l'émigration des gens, la Bonne Nouvelle du Christ est arrivée sur les terres européennes du nord de la mer Noire. 


Actuellement, il existent plusieurs hypothèses concernant la provenance du nom Bessarabie (voir Wikipédia), une d'origine russe et d'autres - roumaines. La version russe signifie "sans arabes", qui marque l'expulsion des Ottomans en 1812. Une version roumaine dit qu'il vient d'un prince médiéval appelé Bassarab, l'autre a probablement une origine coumane et signifie "Père Roi", dérivé de Basar, "régner" et Aba, "père". A notre avis, ni l'une, ni l'autre n'est pas juste, mais celle qui est la plus ancienne et qui signifie "Maison de l'Évangile" ou "Maison de la Bonne Nouvelle du Christ", qui vient du mot araméen Bessra- "bonne ou joyeuse nouvelle", et le mot arabe Bey- "maison". La langue araméenne qui parlait Jésus Christ était une des langues quotidiennes en Judée pendant la période du Second Temple de Jérusalem entre 539 av. J.-C.– 70 apr. J.-C., actuellement considéré comme l'ancêtre de l'hébreux et l'arabe moderne. Par conséquence, nous considérons que le nom de Bessara-bie aurait apparue en Europe centrale après la période du Second Temple de Jérusalem, entre les années 70 apr. J.-C. et 1000 apr. J.-C, documenté tout probablement au IXème siècle par les Saints Cyrille et Méthode. Cette Bonne Nouvelle d'évangélisation slave a apportée surement aux indigènes de la région du nord de la mer Noire aussi le message de la sanctification du vin en la Mémoire Eucharistique du Christ.


"Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, le vin fait rompre les outres, et le vin et les outres sont perdus; mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves." Marc 2:22

        

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